Deux personnages elfiques en tenue médiévale dans un décor forestier

La taille des hobbits et des nains : tout ce que vous devez savoir

Dans mon garage de Fécamp, j’ai une collection de figurines impressionnante. Depuis que mon petit-fils m’a initié à l’univers fantastique de Tolkien, je me suis passionné pour ces petites créatures qui peuplent la Terre du Milieu. Comme pour mes travaux de bricolage, j’aime comprendre les dimensions exactes des choses. Alors aujourd’hui, je vais vous partager tout ce que j’ai appris sur la taille des hobbits et des nains – ces détails qui font toute la différence quand on veut recréer fidèlement cet univers extraordinaire.

La taille réelle des hobbits selon les œuvres de Tolkien

Dimensions officielles dans les livres

Dans les écrits de Tolkien, les hobbits mesurent généralement entre 90 et 120 centimètres. Cette taille les place nettement en-dessous des humains. J’ai toujours été fasciné par ces détails, comme quand je prends soin de mesurer précisément mes planches avant de les découper. Les hobbits se divisent en trois lignées principales avec des variations subtiles. Les Harfoots, plus nombreux, sont légèrement plus petits et trapus. Les Fallohides, plus élancés, atteignent souvent les hauteurs supérieures de cette fourchette. Les Stoors, quant à eux, ont une carrure plus robuste. Bilbo et Frodon Sacquet, issus de la lignée Fallohide, dépassaient légèrement la moyenne de leurs congénères, ce qui explique leur stature un peu plus imposante dans les récits.

Cette attention aux mesures me rappelle quand je fabrique une cave naturelle pour conserver mes récoltes – chaque centimètre compte pour garantir une température stable.

Proportions et caractéristiques physiques

Ce qui m’intrigue chez les hobbits, c’est que malgré leur petite taille, ils gardent des proportions corporelles assez semblables aux nôtres. La grande exception réside dans leurs pieds surdimensionnés et naturellement poilus. Ces appendices démesurés leur confèrent une stabilité remarquable, un peu comme mes chaussures de sécurité quand je travaille sur un terrain irrégulier. Leurs oreilles présentent une légère pointe, mais bien moins prononcée que celles des elfes. Je remarque aussi que les hobbits ont généralement des cheveux bouclés et un teint rosé qui témoigne de leur vie paisible et bien nourrie en plein air. Ces créatures ne portent presque jamais de chaussures, leurs épais pieds calleux leur offrant une protection naturelle suffisante.

Comparaison avec les nains

En comparant mes figurines, je constate que les nains dépassent les hobbits d’une bonne tête. Ils mesurent généralement entre 140 et 150 centimètres, ce qui les place à mi-chemin entre les hobbits et les humains. Leur constitution est nettement plus robuste, avec une musculature développée par des années de forge et de combat. Contrairement aux hobbits au visage lisse, les nains arborent d’imposantes barbes qu’ils tressent souvent avec fierté. J’ai remarqué que la différence de carrure est frappante : quand un hobbit a une silhouette douce et légèrement rebondie, le nain présente des épaules carrées et une poitrine bombée. Cette différence de gabarit se retrouve aussi dans leurs tempéraments – les hobbits préférant le confort domestique tandis que les nains s’épanouissent dans l’aventure et l’artisanat.

Les techniques cinématographiques pour représenter la taille des hobbits

Effets de perspective et trucages visuels

Peter Jackson a déployé un arsenal impressionnant de techniques pour créer l’illusion de différence de taille dans ses films. Les effets de fausse perspective constituaient la base de ces trucages visuels. Sur le plateau en Nouvelle-Zélande, l’équipe utilisait deux versions de chaque décor – une grande pour les hobbits et une petite pour les humains. Pour certaines scènes, des doublures de grande taille remplaçaient les acteurs humains quand ils interagissaient avec les hobbits, tandis que des doublures de petite taille prenaient la place des acteurs jouant les hobbits dans d’autres séquences. Je trouve ça intriguant, comme quand j’adapte mes outils à différentes tâches.

Une technique particulièrement ingénieuse impliquait deux caméras asservies par ordinateur avec des mouvements différentiels calculés. Si la caméra filmant Martin Freeman en Bilbo se déplaçait de 30 centimètres, celle capturant Ian McKellen en Gandalf bougeait proportionnellement de 45 centimètres, maintenant ainsi l’illusion à l’écran. C’est un peu comme quand j’utilise mes gabarits pour répéter exactement le même geste sur des pièces différentes.

Maquillage et prothèses

La transformation des acteurs en hobbits exigeait un travail minutieux. Le processus de maquillage prenait environ 1h15 chaque matin sur le tournage à Wellington. Les maquilleurs appliquaient d’abord les oreilles prothétiques, puis les perruques aux boucles caractéristiques, avant de finaliser le visage. La partie la plus complexe concernait leurs pieds. Ces prothèses en silicone ressemblaient à des bottes épaisses et poilues que les acteurs devaient enfiler. Je me souviens avoir vu une interview où ils expliquaient la difficulté de marcher avec ces appendices, comparant la sensation à celle de porter des palmes de plongée. Cela me rappelle mes premières tentatives avec des raquettes à neige lors d’un hiver particulièrement rigoureux en Normandie!

Par souci pratique, ces imposantes prothèses de pieds n’étaient portées que lorsqu’elles devaient apparaître à l’écran. Le reste du temps, les acteurs pouvaient se déplacer plus librement sur le plateau, économisant ainsi leur énergie entre les prises.

Défis spécifiques aux scènes d’interaction

Les scènes où Bilbo conversait avec Gandalf posaient des défis particuliers. Les acteurs devaient regarder dans des directions différentes pour créer l’illusion à l’écran – le hobbit fixait le haut du chapeau tandis que le magicien regardait vers le torse de son interlocuteur. Cette technique demandait une concentration extrême, un peu comme quand je dois suivre précisément un tracé complexe à la scie circulaire.

Le tournage en relief (3D) pour « Le Hobbit » a compliqué davantage ces effets. Des techniques qui fonctionnaient parfaitement en 2D révélaient leurs artifices en 3D, forçant l’équipe à développer de nouvelles approches. Un exemple frappant concerne le Palantir, cette sphère magique qui paraît bien plus imposante dans les mains d’un hobbit, comme une boule de bowling, que dans celles d’un personnage de grande taille.

Représentations pratiques dans les jeux et figurines

Échelles et proportions dans les figurines

Dans mon atelier, je collectionne plusieurs figurines de cet univers. Une figurine standard de hobbit mesure généralement 28 millimètres, ce qui représenterait environ 1,80 mètre à taille humaine réelle. Le rapport d’échelle utilisé est d’environ 6,4:1, signifiant qu’un millimètre sur la figurine équivaut à 6,4 centimètres dans la réalité. Cette proportion est essentielle pour créer un monde cohérent. Par exemple, une porte hobbit de 2 mètres de haut devrait mesurer précisément 3,2 centimètres sur une maquette. Pour les éléments naturels, un arbre de 10 mètres correspondrait à une hauteur de 16 centimètres, tandis qu’un grand chêne de 30 mètres s’élèverait à 48 centimètres dans cette même échelle.

Socles et mise en scène dans les jeux

Malgré leurs différences de taille dans l’univers de fiction, les figurines de hobbits et de nains utilisent généralement des socles de même dimension que les humains (environ 2×2 centimètres). Chez Games Workshop, cette standardisation facilite l’équilibre du jeu. Cela me rappelle comment j’adapte mes rangements d’outils – même principe, différentes tailles.

Pour les créatures encore plus petites comme les Pixies ou les minuscules Gobelineaux, les fabricants optent souvent pour un regroupement sur un socle commun plus large, généralement de 4 centimètres de diamètre. Ces regroupements, appelés « grouillements », permettent de représenter ces êtres minuscules sans compromettre leur jouabilité sur le terrain.

Conseils pour les collectionneurs et les joueurs

Pour les passionnés souhaitant créer des dioramas fidèles, je recommande de toujours respecter ces rapports d’échelle. Lors de la peinture des figurines, accentuez les traits caractéristiques des hobbits : pieds imposants, joues rondes et expressions joviales. La différenciation entre hobbits et nains peut se faire par les teintes de peau et la présence de barbe. Pour maintenir des proportions cohérentes dans un environnement de jeu mixte, utilisez des éléments de décor à la même échelle que vos figurines. Un bon bricoleur sait qu’avec de la patience et du soin, même les détails les plus infimes font toute la différence dans le résultat final!

Milan
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